Lettre 3 ...........

Que l'on prenne ma lanterne car j’ai perdu ma flamme, mon amour est parti, elle a jeté mon âme à bouffer au néant me laissant le cœur vide, Et l’horreur du monde n’est rien en comparaison à ce que l’amour m'a fait à moi qui pensait oublier que j'etais si triste et si seul, car la solitude n'est en fait que le dérnier de mes repas.
Elle avait les yeux noirs dans lesquels on voit du bleu, qu’on prend pour l’océan, dans lequels on pourrait apercevoir dieu, qui font toucher du bout des doigts les horizons.
Et du sel sur la plaie de ce cœur tatoué A son nom que j'ai crié mille fois dans le noir de mon âme,
A me dire que la vie loin d'elle ne valait même plus la peine d'être vécue.

Que l'on me regarde, j’ai le cœur qui se renverse, la mémoire de ses yeux qui me colle à la peau et partout j'ai chérché un moyen de délivrer mon coeur du sort qu'elle m'a jeté. Et même le sourire des filles ne me fait plus rien, mais aprés tout qu'est-ce qu'elle a de plus que moi? si ce n’est cette force qui fait qu’elle m'a oublié, Cette terrible créature au fond d’elle, qui lui a tant souvent crié de m'éloigner d'elle...
Alors j'ai l'âme solidaire à tout ceux qui comme moi ne finissent pas leurs nuit, à trop penser à cet amour envolé et à tout ceux qui comme moi ont leurs esprits prisonniérs!
Que je meurs à l’instant si l’envie me reprend de remettre ma tête dans la gueule du serpent, de me laisser encore crucifier le cœur, pour ses yeux qui m'ont tué.
Adieu les gentillesses, Adieu les tendresses, j'ai dit adieu au bonheur, à la vie, et je dis bonjour à tout les diables qui ont jetés mes yeux dans le noir!! J’en ai marre de ce cœur mon dieu qui ne bat plus,
et qui toujours s’incline à tes pieds, toi ma princesse, mon amour, ma beauté, j'en ai marre de ce coeur qui me traine à la tombe.
Complétement détruit, anéanti par un ange aux ailes noirs, Qui m'a souri et qui s'est scotché à ma mémoire, et puis moi j'suis là comme un con, comme un vilain garcon qui hurle ton nom au déséspoir, c'est trop pathétique.

Putain c'est triste de finir en tigre qui pleure, en aigle sans aile, en tourtereau sans sa tourterelle...
J'ai tout perdu, la bataille mais aussi la guerre... Je suis éteint par tant de souvenirs qui ont finis comme de tristes drapeaux, qui ne flottent même plus, et sans toi le feu qui me consûme n'est que cendres. J'ai perdu mon sourire puisqu'ici, non, plus rien ne veut rien dire, et quelle prétention avais-je de croire que je méritais ton amour..?
Et je ne sais même pas pourquoi je t'écris toute ces bêtises qui ne veulent rien dire, bientôt les éboueurs viendront ramasser les poubelles et je leur donnerai cette lettre qui ne pouvait pas finir entre de meilleurs mains! Tu sais moi je deviens fou sans toi, là comme un échoué; et je sais que je suis glauque avec mes pensées tristes, mais j'en peux plus de ramper, de finir le coeur brisé à chaque souvenir de nous deux...

Mes larmes ne sont que du sang, oui mon amour c'est mon sang, et pour toi il coulera encore et encore!
Et ce sang qui coule dans les riviéres de cet amour démoli, sais-tu où il và? Il finit sa route à tes pieds!
Dans mes tristes pensées j'imagine soudain que tu passes par là et que tu me prenne la main, et on irait danser sous la lune en souvenir du temps où nous étions ensembles, où nous étions nous-mêmes.
Mais il n'y a que moi, que moi et mes sanglots, et le chagrin est le seul à bien vouloir de moi...
Car toi tu penses qu'au fond de mes bras il y fait trop froid. Dans les travers du temps, je sais, je t'ai perdue, et tu l'as dit cent fois, tu ne reviendras plus... Alors je peux partir comme un loup solitaire qui, blessé, s'en ira mourir auprès des cieux...
Moi j'aurais tant voulu avec toi être un autre que moi et au profond de ton ventre te rendre plus belle encore, et oublier qui je suis et fermer les paupières, et revoir ton visage.
Car depuis que tu n'es plus là je marche seul dans la nuit où des âmes sans nom me fredonnent le tien
car j'ai trop souvent crié ton nom pour oublier le mien, et puis pour oublier un peu que toi, tu n'es pas là quand l'hiver se fait rude...
Et qu'au final je n'ai plus que moi avec qui partager ma propre solitude... moi, je fuyais l'amour parce que j'avais trop peur d'en mourir, mais à trop fuir l'amour, c'est l'amour qui m'a fui laissant sa place à la dépréssion!
Allez dis moi je t'en prie, que l'amour n'est pas mort car on ne peut mourir quand on est infini et qu'il revivra encore cet amour qui est mort, qu'il reprendra la vie, que la pluie dans mes yeux sera assez pour vaincre le désert dans les tiens! Mais au final je suis toujours seul, et je t'attends sur le banc comme on attend la mort en espérant la vie, je t'attends comme on attend voir pointer le jour quand il n'est que la nuit et TOI, tu ne viendras pas car déjà trop de fois tu es revenue!
Il est tard et ça fait, oui, déjà quelques mois que tu t'en es allée, des années ou des siècles, les secondes sans toi, c'est toujours l'éternité
Toi, tu dois ensoleiller les chemins de ceux que tu croises, ces chemins où moi je ne suis pas
Et moi, je reste là à voir passer le monde qui se fout de tout ça et la nuit moi j'ai peur, oui, j'ai peur d'en mourir. Et quand moi, j'ai pas peur, c'est mon coeur qui a peur, qui a peur de te revoir partir
Moi, j'ai froid dans la nuit quand toi tu n'es pas là, quand à côté de moi c'est une ombre sans vie, c'est l'ombre de toi...

Et puis, Il y a ton sourire qui s'élève et c'est comme une lueur d'espoir, car Il y a l'ombre et la lumière Au milieu notre trajectoire, et iL fallait choisir une route alors on a choisi la pluie... Une pluie acide à s'en bruler le coeur et tes yeux qui m'ont tué quand tu m'as dis que c'est fini. Mais rien n'arretera mon amour, rien ne desserrera nos mains car aprés tout, il y a eu le meilleur et puis le pire au milieu de notre trajectoire... Et moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire
Et qu'importe les directions jusqu'au delà de la limite car tous les chemins ménent à tes yeux...
Me laisse pas, Julie Dans ce triste monde, seul je n'y arriverais pas
Au milieu des tempêtes j’ai trop mal à la tête... Me laisse pas, Entouré de cadavres

Ne me Dis pas qu'c'est fini, Julie
Qu’on a plus rien à se dire, que c'est tanpis et qu'il n'y a plus rien à écrire
Qu’il n'y a plus rien à s'aimer, plus rien à découvrir, me dis pas que t'a perdue l'envie Julie.. Et que tu as l'envie de t'enfuir...
Me dis pas Que tu as perdu le sourire, que tu n'as plus que des soupirs car ca ne se perd pas le sourire, Ca s'oublie seulement...
T'es trop jolie Julie, bien plus jolie que Paris, Julie... Bien plus belle que la nuit, plus jolie encore que le paradis...

Je vivrais mille vies et dans mille pays, ça ne changerait rien, car depuis mille pays, je reviendrais toujours m'éteindre entre tes mains et si je m'y fais petit, allez, dis s'il te plaît que tu me reprendras... Tu veux surement que je batisse des pyramydes, mais moi je ne suis pas pharaon tu sais!! Mais si tu veux Julie on ira en Amérique, on ira où tu veux,
on volera jusqu'aux villes aux lumiéres parce que t'aimes bien danser, et parce que j'aime regarder ta jupe qui fait tourner mon monde entier, dans les bras du bonheur, c'est sur qu'on pourra se refaire!

Je t'en prie Julie, reviens moi, pour toi je danserais avec la mort.